Vous êtes à Paris cet été et vous maudissez la météo de ces derniers jours ? Ben voilà la soluce : une expo graffiti, mais en intérieur. Merci, la Pinacothèque.
Ça faisait un petit moment que cette expo était dans mes tablettes, mais je n’avais pas encore eu le temps d’aller y jeter un oeil et donc de voir s’il s’agissait d’une énième tentative de surf sur la vague « street art », ou d’un vrai boulot de fond. Verdict : feu vert, c’est bien !
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Ok, j’avais déjà un bon a priori, puisque la com’ autour de l’expo annonçait un beau line-up parmi les pionniers du graffiti -l’expo se concentre sur les années 1970-1990-, et que je trouvais malin d’être allé chercher un nouveau mot -le pressionnisme- pour définir les travaux sur toile des artistes du graffiti.
Malin, parce que si le graffiti naît et vit dans la rue, il a très tôt été appréhendé par les galeries qui, dès le début des années 70, organisaient des expos « post-graffiti ». Malin, aussi, parce que donner un nom au mouvement, c’est le légitimer. Le reconnaître pour ce qu’il est. Le sortir de ce fourre-tout de « street art » qui n’a pas forcément de sens.
Et puis les toiles, bien sûr, ont fini de me convaincre. Beaucoup de bien belles choses vous attendent, parmi les oeuvres de Futura 2000, Lee, Quik, Lady Pink ou Bando (entre autres.) Si ces noms ne vous disent rien, c’est que vous ne vous intéressez pas assez au graffiti, et c’est l’occasion de vous y mettre ! Si ça fait tilt, courez à la Pinacothèque, c’est l’unique occasion de voir des toiles qui font partie de collections privées (et qui ne sont donc pas accessibles au public en temps normal.)
Et si vous êtes en vacances, pas d’excuse, l’expo est en place jusqu’au 13 septembre.