A l’heure où Facebook, Twitter et plateaux de télévision se sont transformés en café du commerce, c’est hébétée que je suis restée bloquée devant mon écran de télévision, hier soir. Incrédule devant un tel renoncement.
Je peux vous le dire, on se sent parfois seul.e, quand on est modéré.e, en ce moment (et viscéralement européen.ne, par dessus le marché.) Particulièrement quand on constate que les levées de bouclier étaient plus promptes à critiquer un démocrate (quoi qu’on en pense) qu’une aspirante fasciste. Ou quand on les renvoie dos à dos, comme si les conséquences étaient équivalentes (faut-il à ce point être privilégié.e, ou aveuglé.e, pour penser un truc pareil ?)
Pour l’instant, je suis encore en colère. Puis, j’irai voter.
P.S.: la bannière de cet article est issue du partenariat entre Les Glorieuses, qui ont fait un sacré boulot en amont de cette élection, et les organisateur.ice.s de la Women’s March de janvier dernier. Elles se mobilisent à nouveau pour le 7 mai, suivez-les.